La téléconsult’, c’est incontournable ! C’est très simple : tout le monde s’y met. D’abord, parce que c’est hyper pratique et que ça fait gagner du temps et de l’argent. Et puis évidemment, pour le respect des gestes barrières.
Lors du premier confinement, le recours des médecins à la téléconsultation a littéralement explosé : en l’espace de 6 mois, il a été multiplié par 5 ! Résultat, plus de 7 médecins sur 10 l’ont maintenant essayée. Côté patients, c’est presque un Français sur 5 qui s’est laissé tenter. C’est officiel, la téléconsultation est rentrée dans les habitudes … et elle n’est pas près de disparaître.
Une évolution exponentielle
Un sondage Odoxa pour l’Agence du Numérique en Santé, publié fin octobre 2020, nous livre de riches enseignements sur l’évolution de la téléconsultation en France. Le premier n’est un secret pour personne : son recours a massivement augmenté depuis le début de la crise sanitaire.
Si seulement 6% des patients avaient déjà effectué une téléconsultation en novembre 2019, un an plus tard leur nombre a été multiplié par 3. Sur la même période, le nombre de médecins ayant eu recours à la téléconsultation passe de 13 à 76% ! Et parmi les praticiens n’y ayant jamais eu recours, près de la moitié pensent en faire usage à l’avenir.
Autre enseignement majeur du sondage : la satisfaction des usagers. Pas moins de 79% des français l’ayant essayé se déclarent satisfaits de leur téléconsultation. Chez les médecins ce sont les 3 quarts (74%) qui se déclarent satisfaits de l’acte à distance… de quoi laisser entrevoir de beaux jours pour la téléconsult’, et une bonne raison de s’y mettre (si ce n’est pas déjà fait !).
Freins et incitations
Le sondage nous donne aussi un éclairage nouveau sur les freins et incitations à l’utilisation de la télémédecine chez les Français. Premier élément indéniable : la télémédecine fait gagner du temps au médecin selon 74% des interrogés. Parmi les items positifs, on trouve ensuite : un moyen efficace de reconnecter les territoires en déserts médicaux (69%), un gain de temps et une facilitation de la vie pour les patients (68 et 62%). Enfin, pour 55% des intéressés, la télémédecine est purement et simplement « l’avenir ».
Pour autant, la méconnaissance des réalités de la télémédecine entraîne encore une certaine méfiance. Des inquiétudes se font notamment ressentir concernant les risques de piratage des données de santé, et d’erreurs médicales plus importantes (73%). En résumé, la télémédecine fait encore peur à 45% des intéressés. Mais il ne fait aucun doute qu’avec la recrudescence de son utilisation (liée à la crise sanitaire), les opinions changent rapidement et que ces freins se lèvent peu à peu. Par ailleurs, il existe un moyen concret de parer à ces doutes : faire le choix de Qare, une solution complète, sécurisée et accompagnée.
COVID-19 = cadre exceptionnel
Un accord, signé le 11 mars 2020 (avenant n°8 à la convention médicale de 2016) intègre de nouvelles dispositions en faveur du déploiement de la télémédecine et régit maintenant les conditions de recours à la téléconsultation hors crise sanitaire. La condition principale : le parcours de soin doit être respecté (le médecin traitant doit être consulté en premier).
En plus de ça, depuis le premier confinement, le gouvernement a mis le paquet pour inciter les français à téléconsulter : les actes à distance sont remboursés à 100 % par la Sécurité sociale, et cela devrait se poursuivre jusqu’à fin 2022. Des dérogations au parcours de soin ont également été mises en place, notamment pour les patients suspects de COVID-19.
Ces assouplissements devraient être pérennisés dans l’avenir. Des discussions entre syndicats de médecins et la CNAM ont débuté en septembre dernier afin d’accoucher d’un nouveau cadre réglementaire pérenne. Mises entre parenthèses à cause du reconfinement, elles devraient se poursuivre dans les mois à venir.