Il existe trois modèles de téléconsultation 

La téléconsultation est qualifiée de « libérale », « d’accès aux soins » ou « en tiers-lieu », en fonction du statut du médecin qui la réalise, de sa connaissance préalable (ou non) du patient, et du lieu où elle se déroule. 

Dans la plupart des cas, la téléconsultation est réalisée par un médecin exerçant en libéral, qui a déjà une relation établie avec le patient. Il s’agit souvent du médecin traitant ou d’un médecin référent. Dans ce contexte, les consultations en présentiel et à distance sont alternées, notamment dans le cadre d’un suivi médical régulier. Ce modèle, qualifié de téléconsultation « libérale », constitue aujourd’hui environ 46 % des téléconsultations remboursées en France*. 

Il arrive aussi que le médecin téléconsultant et le patient ne se soient jamais vus. C’est le cas pour des soins non programmés, ou encore lorsque le patient n’a pas de médecin traitant attitré, ou que ce dernier n’est pas disponible dans un délai compatible avec l’état du patient. Deux scénarios sont alors possibles. 

  • Le patient téléconsulte depuis chez lui. C’est la téléconsultation dite « d’accès aux soins », notamment pratiquée par Qare, et qui représente 21% des téléconsultations remboursées*. 
  • Le patient téléconsulte depuis un tiers-lieu tel qu’une pharmacie ou les locaux d’une collectivité territoriale. La téléconsultation s’effectue alors depuis des cabines ou bornes de téléconsultation, équipées d’objets connectés tels que stéthoscope, otoscope, tensiomètre, etc. Ce troisième modèle totalise 11% des téléconsultations remboursées*.

* Source : Capital N°388, janvier 2024 – Doctolib 46%, Qare + Livi 21%, Medadom 11%, Non affecté 22% 

La téléconsultation est accessible à de nombreuses spécialités 

Bien que les médecins généralistes soient les principaux utilisateurs de la téléconsultation, ils sont loin d’être les seuls.  

Chez les principaux opérateurs de téléconsultation, 89 % des actes sont réalisés par des généralistes, contre 11 % par des spécialistes. Sur l’ensemble des téléconsultations remboursées par l’Assurance Maladie, la proportion est d’environ 80 % pour les généralistes et 20 % pour les spécialistes.  

La pratique gagne également du terrain dans d’autres spécialités, telles que la psychiatrie, la dermatologie, la pédiatrie ou encore la gynécologie. Ces spécialistes utilisent la téléconsultation pour maintenir la continuité des soins à distance, contribuant ainsi à remodeler les parcours de santé en France. Fait notable pour la psychiatrie, décembre 2024 marque le doublement du plafond d’activité annuel en téléconsultation pour cette spécialité, passant de 20% à 40 %.  

La téléconsultation se prête à tous types de statuts médicaux 

La téléconsultation peut être adoptée par tous les médecins dans leur pratique quotidienne, qu’ils exercent en libéral, en milieu hospitalier, en tant que titulaires ou remplaçants, y compris en tant que retraités actifs.

Cette souplesse permet d’étendre significativement l’offre de soins, notamment dans les zones prioritaires où l’accès aux services médicaux est souvent restreint. L’adoption croissante de la téléconsultation par les médecins en France se confirme.   

  • 7 médecins sur 10 ont déjà eu recours à la téléconsultation (77% en 2022, selon la Dress)  
  • 75% des médecins en ont une bonne opinion 
  • 2/3 des médecins qui la pratiquent affirment que la téléconsultation est désormais inscrite dans leurs pratiques. 

Source : Baromètre Télémédecine de l’Agence du Numérique en Santé (ANS), décembre 2020.

 

Ces chiffres témoignent de l’ancrage durable de la téléconsultation dans les pratiques médicales, confirmant son rôle essentiel pour répondre aux défis actuels et futurs d’un système de santé en pleine transformation. 

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