Données issues de Sentiweb, Santé publique France et du BEH de l’hôpital civil de Lyon

 

Au sommaire :

I. Infections respiratoires,

II. Infections pédiatriques

III. Focus autres pathologies : Mpox, Chikungunya, dengue et zika

 

I.  Infections respiratoires aigües S36 du 02 au 08/09/2024

Les IRA sont dues à différents virus respiratoires dont le SARS-CoV-2 (Covid-19), les virus grippaux et d’autres virus respiratoires comme le VRS, le rhinovirus, ou le métapneumovirus. La surveillance des IRA a pour objectif le suivi des épidémies dues à ces virus.

En France hexagonale, la semaine du 02 au 08 septembre 2024 (2024s36), le taux d’incidence des cas d’infection respiratoire aiguë (IRA) vus en consultation de médecine générale a été estimé à 108 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [102 ; 114]) (sources de données : Sentinelles et Electronic Medical Records (EMR) IQVIA). Sous réserve de la consolidation à venir des données, ce taux est en légère augmentation par rapport à la semaine précédente (données consolidées pour 2024s35 : 93 [88 ; 99]).

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Bretagne (213 [171 ; 256]), Nouvelle-Aquitaine (155 [117 ; 193]) et Corse (153 [74 ; 231]).

Covid-19 : le taux d’incidence des cas de Covid-19 vus en consultation de médecine générale pour une infection respiratoire aiguë a été estimé à 36 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [29 ; 42]), soit 23 701 [19 088 ; 28 314] nouveaux cas (source de données : Sentinelles). Sous réserve de la consolidation à venir des donnée, ce taux est stable par rapport à la semaine précédente.

 

II. Infections pédiatriques

A) Varicelle

En France hexagonale, la semaine dernière (2024s36), le taux d’incidence des cas de varicelle vus en consultation de médecine générale a été estimé à 4 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [1 ; 7]). Sous réserve de la consolidation à venir des données, ce taux est stable par rapport à la semaine précédente (données consolidées pour 2024s35 : 2 [0 ; 4]) et se situe à un niveau d’activité similaire à ceux observés habituellement en cette période.

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Grand Est (11 [0 ; 28]), Auvergne-Rhône-Alpes (9 [0 ; 25]) et Bourgogne-Franche-Comté (7 [0 ; 20]).

Source de données : Sentinelles

 

B) Diarrhée

La surveillance des diarrhées aiguës a pour objectif le suivi des épidémies de gastro-entérites.

En France hexagonale, la semaine dernière (2024s36), le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 62 cas pour 100 000 habitants (IC 95% [49 ; 75]). Sous réserve de la consolidation à venir des données, ce taux est stable par rapport à la semaine précédente (données consolidées pour 2024s35 : 51 [42 ; 60]) et se situe à un niveau d’activité inférieur à ceux observés habituellement en cette période.

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Grand Est (85 [33 ; 137]), Provence-Alpes-Côte d’Azur (81 [10 ; 152]) et Hauts-de-France (75 [35 ; 115]).

Source de données : Sentinelles

 

III. Focus autres pathologies : Mpox, Chikungunya, dengue et zika

A) Mpox

Un total de 143 cas de Mpox ont été déclarés à Santé publique France depuis le 1er janvier 2024, dont 14 sur les 7 derniers jours, et parmi ces cas, 9 n’ont pas été confirmés biologiquement.

Seuls des virus Monkeypox de clade II ont été détectés par le CNR des Orthopoxvirus. Les cas déclarés concernent tous des adultes, 140 hommes et 3 femmes. La moitié des cas (n=68 ; 48%) ont déclaré ne pas savoir s’ils avaient eu un contact à risque avec un cas de Mpox dans les 3 semaines ayant précédé les premiers symptômes.

Parmi les 107 cas renseignés, un voyage dans un pays étranger au cours des trois semaines précédant la survenue des symptômes était signalé par 30 d’entre eux (28 %). L’Espagne était le pays le plus visité. Un seul cas avait voyagé en Afrique subsaharienne, en Côte d’Ivoire.

Parmi les 136 cas pour lesquels l’information était disponible, 7 (5%) ont été hospitalisés, principalement en raison de douleurs intenses, associées ou non à une pathologie concomitante ou à des complications.

Source : Santé Publique France

 

B) Chikungunya, dengue et zika – Données de la surveillance renforcée en France hexagonale 2024

La surveillance de la dengue, du chikungunya et du zika est basée sur la déclaration obligatoire.

Du 1er mai au 30 novembre de chaque année, pendant la période d’activité des moustiques vecteurs cette surveillance est renforcée avec des investigations de chaque cas et mise en place d’action de prévention en lien avec les Agences régionales de santé (ARS) et les opérateurs de démoustication.

Source: Santé Publique France

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